7+2+x=15 : l’équation interdite des attentats du 13 novembre (1/2)

Brigade d'intervention, livre trop méconnu de Laurence Beneux publié début 2020 aux éditions du ChercheMmidi

Alors que s’est ouvert le 9 septembre 2021 au Tribunal judiciaire de Paris, sur l’île de la Cité, le procès des attentats du 13 novembre 2021, l’occasion nous semble justifiée de publier six pages consacrées à ces événements, extraites de notre ouvrage, paru fin juillet 2021 aux éditions le Retour aux Sources : Le massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible, intitulé « addendum : une omission gravissime de la commission d’enquête sur le massacre du Bataclan » (p. 72 à 79). Le titre sibyllin que nous avons choisi pour le présent article : 7+2+x=15, une équation à une inconnue très facile à résoudre, suggère que les commissionnaires ont laissé de côté – sciemment ou involontairement, c’est ce que nous allons examiner – une pelote fondamentale qu’il était pourtant un jeu d’enfant de démêler. Il nous a semblé tout aussi opportun, en complément, de rapporter des productions et publications récentes ou qui nous avaient échappé au moment de la publication de notre ouvrage, susceptibles d’enrichir le débat, qui est très loin d’être clos, et dont des aspects nouveaux surgissent régulièrement dans les médias ou ailleurs. Nous évoquerons ainsi, dans une seconde partie (1/2), un documentaire de Francis Gillery diffusé sur Arte le 3 septembre 2021, intitulé Les ombres du Bataclan, qui revient en détail sur cette omission, et qui a suscité une très vive quoique trompeuse polémique, jusque dans les murs du Tribunal judiciaire de Paris, où il a été cité par des avocats des parties civiles le 10 et le 22 septembre derniers ; également le livre de George Fenech, ancien président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, intitulé Le procès et publié le 25 août 2021, qui prétend résumer l’affaire en déminant certains de ses aspects les plus polémiques, en oubliant malheureusement l’entêtante équation. Nous avons enfin jugé utile d’évoquer dans un article annexe, même si la relation ne saute pas aux yeux, l’histoire incroyable de l’ancien directeur de la Police Judiciaire de Paris, Bernard Petit, et son ouvrage autobiographique Secrets de flic, publié en juin 2018, dans lequel il raconte notamment sa très brutale mise à l’écart, le 4 février 2015, alors qu’il avait « organisé la traque des frères Kouachi, pisté Amedy Coulibaly, et donné l’assaut contre l’Hyper Cacher », comme il l’écrit lui-même.

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Entretien à « Chroniques Hebdo » sur ma biographie de Reichstadt

Le lundi 4 octobre 2021, j’étais interviouvé par Wilson Pinto pour l’émission « Chroniques Hebdo », imaginée par des membres des Gilets jaunes constituants, pour évoquer mon dernier ouvrage, L’anticonspirationnisme mis à nu à travers l’imposture Rudy Reichstadt, publié aux éditions le Retour aux sources. Les Gilets jaunes constituants connaissent bien RR pour avoir tenté de l’approcher en décembre 2019 dans le quartier où se trouvaient ses locaux, épisode raconté dans l’ouvrage à la page 131, opération de harcèlement légitime qui l’avait aussitôt poussé à pondre sur son site de délation Conspiracy Watch un article diabolisateur typique de la mouvance anticomplotiste (AC). Dans cet entretien de deux heures nous passons en revue l’incroyable ascension de Rudy Reichstadt depuis 2005 jusqu’à son épanouissement prodigieux dans l’enfer du « grand reset« . Nous passons en revue les traits typiques du discours AC, traits systématiquement ignobles qui portent la marque de l’escroquerie intellectuelle en bande organisée. Car ce n’est rien d’autre sinon cela, la mouvance, le discours et les dispositifs AC ! En dix ans de fouilles dans ce fatras de poubelles de tailles et de profondeurs variées, je n’ai jamais pu trouver la moindre exception à cette règle. Cet entretien a été premièrement censuré par Youtube, France TV ayant fait valoir un « droit à l’image » bien chafouin puisqu’aucune vidéo ne s’y trouve diffusée. D’où le floutage de certaines illustrations…

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11 septembre et massacre de Charlie Hebdo : Ressemblance ou filiation ?

Il m’a semblé important d’ajouter, en complément d’un ouvrage au sujet déjà très sensible (Le massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible), un développement sur un sujet qui l’est plus encore sans doute, frappé d’interdit qu’il est, au sens religieux du terme, à l’investigation historique apaisée, depuis 20 années qu’il s’est produit, je veux bien sûr parler des attentats du 11 septembre 2001, dont nous sommes tout proches du 20ème anniversaire. Ce n’est pas pour le plaisir d’ajouter de la confusion à la confusion, de la complexité à la complexité. J’ai bien conscience que mélanger deux sujets aussi incandescents peut donner l’impression de se tirer une balle dans le pied aux yeux de ceux qui éprouvent déjà d’invincibles réticences républicaines à déplacer une partie du fardeau des épaules des seuls bougnoules. Mais à vrai dire, si je veux aller jusqu’au bout de ma pensée, et si je veux faire œuvre vraiment utile pour la prochaine génération de lanceurs d’alerte qui viendront nous seconder puis prendre notre place dans le dégrossissement et l’exploration de la carrière, il faut bien aller aussi loin que possible dans ce qui est faisable hic et nunc.

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La secte républicaine démasquée par la Miviludes

Nous allons démontrer, dans le troisième volet de ce triptyque qui pourrait s’intituler « introduction à la secte républicaine », que les autorités françaises, depuis mars 2020, sont engagées dans ce qu’il faut bien appeler une « dérive sectaire », pour reprendre l’expression de la Mission de Vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), précisément chargée de lutter contre ce genre de phénomène. Moribonde au début de l’année 2021, la Miviludes a été ressuscitée et ses moyens décuplées à cette époque en raison d’un constat inquiétant : pendant le confinement, un nombre grandissant de Français ont délaissé les médias traditionnels pour internet, se passionnant particulièrement pour les « théories du complot » autour de multiples aspects de la pandémie et de la gestion de la crise sanitaire par les autorités, et les sites proposant des médecines et traitements alternatifs indépendants des grands laboratoires pharmaceutiques qui sont en train de distribuer à une échelle jamais vue leurs vaccins anti-covid, et de réaliser en même temps des dizaines de milliards d’euros de bénéfices (1, 2, 3). La magistrate Hanène Romdhane a été nommée à sa tête, avec pour l’épauler un conseil d’orientation dont nous avons détaillé la composition dans la seconde partie, et présidé par l’ancien député George Fenech, qui dirigea en 2016 les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, opération d’enfumage républicain que nous avons décortiquée dans notre dernier ouvrage : le massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible. Rattachée à sa création en 1998 auprès du Premier ministre, elle a été transférée au Ministère de l’Intérieur, ses moyens ont été décuplés, ses liens renforcés avec les Ministères de la justice et des finances, afin de mieux condamner les « gourous » et mieux assécher leurs circuits financiers, et une « Ministre déléguée chargée de la citoyenneté », en l’occurrence Marlène Schiappa, lui est désormais spécialement dédiée. Le rapport du Ministère de l’Intérieur du 26 janvier 2021, intitulé « État des lieux – nouvelle tendance des dérives sectaires », que nous avons décortiqué dans la première partie, indique clairement que désormais, les deux cibles prioritaires de l’institution sont d’une part les « complotistes » et les « théories du complot », de l’autre les promoteurs de médecines alternatives qui auraient profité de la crise pour multiplier les « adeptes », au détriment des produits bio proposés pour trois fois rien par les labos – ici nous pensons particulièrement aux vaccins anti covid.

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La composition du conseil d’orientation de la Miviludes

Cet article est le complément du « lynchage républicain de Thierry Casasnovas » publié le 13 août 2021. La Miviludes, dont la raison d’être affichée est de traquer les dérives sectaires, et de protéger les honnêtes citoyens de l’influence délétère d’organisations vénales, manipulatrices et sans scrupules, a vu son budget et ses prérogatives renforcés au début de l’année 2021, en resserrant ses liens avec le ministère des finances – pour assécher plus efficacement les ressources des « gourous » –, et le ministère de la justice – pour pouvoir traîner plus facilement ces derniers devant les tribunaux –, et en s’adjoignant les services d’un « conseil d’orientation », chargé de désigner les nids de frelons à détruire. Nous nous sommes intéressés à la Miviludes dans la foulée de notre ouvrage le massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible, car nous avons eu la surprise de retrouver à la tête de ce conseil d’orientation l’ancien député George Fenech, qui présida la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 (notamment le massacre de Charlie Hebdo du 7 janvier et les attentats du 13 novembre), commission dont le travail peut-être défini comme une opération d’enfumage destinée à garantir l’impunité à certains responsables de ces drames. Le rôle actif de la Miviludes dans l’ignoble lynchage de Thierry Casasnovas, que nous avons détaillé dans l’article précédent, nous a immédiatement semblé cohérent avec cet énième épisode déshonorant pour la « représentation » parlementaire. La curiosité nous est alors venue d’entrer dans le détail de la composition de cette usine à fatwas républicaines qu’est la Miviludes, dont la lutte contre le « complotisme » est désormais l’un des buts affichés, et en vérité nous n’avons pas été déçus. De prime abord une étude sur « la composition du conseil d’orientation de la Miviludes » peut paraître une besogne inutile, rebutante et austère, mais elle s’avère à l’épreuve éminemment instructive et devient même proprement hilarante à mesure que l’on prend conscience du côté « cour des miracles » de ce genre d’ instances républicaines, qui comme la Dilcrah – autre excellent cas d’école –, sont chargées de définir le bien et le mal et de distribuer les auréoles et les sambenitos, en puisant sans scrupule leurs énormes ressources financières directement dans la poche des citoyens manipulés. Bienvenue en République Populaire de France !

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Le lynchage républicain de Thierry Casasnovas

Dans le cadre de la parution de mon ouvrage Le massacre de Charlie Hebdo : l’enquête impossible, aux éditions Le Retour aux Sources, je publie une série d’articles et études abordant le sujet de près ou de loin, que je n’ai pas jugé indispensable d’intégrer à un ensemble qui le temps passant et le travail avançant a pris des proportions que je n’imaginais pas au départ (360 pages). Dans ce second addendum, je reviens sur « le lynchage républicain de Thierry Casasnovas », chef de l’entreprise RGNR et très influent youtubeur dans le domaine de la santé et du bien-être. Je me suis intéressé à ce personnage, son parcours, et les persécutions multiples et croissantes dont il est la cible depuis le début de la grande réinitialisation, en me rendant compte que le conseil d’orientation de la principale instance servant de caution à son lynchage, la Miviludes, était présidée par l’ancien député George Fenech, qui fut le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, vaste opération d’enfumage à laquelle toute la troisième partie de Massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible est consacrée. A ces deux postes clés, George Fenech a démontré son savoir-faire républicain dans la manipulation des faits et la défense inconditionnelle du régime.

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Un ouvrage anticomplotiste (AC) sur le massacre de Charlie Hebdo

couverture d'Et soudain ils ne riaient plus, publié en janvier 2016 aux éditions les arènes

Dans le cadre de la parution de mon ouvrage Le massacre de Charlie Hebdo : l’enquête impossible, aux éditions Le Retour aux Sources, je publie une série d’articles et études touchant au sujet de près ou de loin, que je n’ai pas jugé indispensable d’intégrer à un ensemble qui, le temps passant et le travail avançant, a pris des proportions que je n’imaginais pas au départ (360 pages). Dans ce premier addendum, je décortique l’un des premiers ouvrages de référence sur le massacre de Charlie Hebdo publié en janvier 2016 : Et soudain ils ne riaient plus. Il faut en effet savoir, qu’en plus d’une couverture médiatique frauduleuse, à tout le moins partiale, et d’une omerta politique pendant des années, l’opération d’enfumage a été complétée par toute une série d’ouvrages, dont les vices et lacunes sont trop criants pour ne pas éveiller la suspicion. Eu égard à l’ambition affichée par les quatre auteurs de ce livre, il m’a semblé légitime de ramener ce travail à ses justes proportions : une œuvre de propagande plus qu’une œuvre de nature historique au sens professionnel du terme.

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Émission sur le terrorisme en France + extraits censurés

Pas devant les caméras, du père de victime Patrick Jardin, l'un des rares livres sur les attentats du 13 novembre qui ose en attaquer frontalement la version officielle

Début février 2021, j’ai participé sur Radio Courtoisie en compagnie de Patrick Jardin à une émission consacrée au terrorisme en France depuis 2015. Patrick Jardin, qui a perdu sa fille Nathalie au Bataclan le soir du 13 novembre 2015, est l’auteur de « Pas devant les caméras », publié en septembre 2020 aux éditions Presses de la délivrance, dans lequel, à rebours de la plupart des auteurs d’obédience charliste, biberonnés aux droits de l’homme, l’antiracisme, et les ineffables promesses du vivre-ensemble, il dénonce sans concession l’attitude des autorités et des médias, avant, pendant, et après les attentats — d’où l’extrême difficulté à trouver un éditeur et l’omerta ou les ignobles coups bas médiatiques dont il a été victime. Il se concentre sur le Bataclan et le 13 novembre, mais l’analyse peut être étendue à tous les autres événements d’ampleur comparable qui ont endeuillé des familles françaises et d’ailleurs ces dernières années. Arrivé en retard à l’émission, j’y interviens moins que M. Jardin, mais j’aurais dû tout de même y figurer un peu plus si avant diffusion sur la toile, une âme frileuse, présidant aux destinées de cette radio pourtant beaucoup plus ouverte d’esprit que la moyenne, n’avait manié de façon grossière le ciseau de l’autocensure. Je saisis ainsi l’occasion pour rétablir, en les développant aussi complètement que possible, deux interventions purement factuelles en réponse à des questions d’auditeurs. J’y tiens d’autant plus que, patriote antiraciste convaincu, je ne voudrais pas donner l’impression d’une approche exclusivement « islamistophobe » — certains diraient « zemmourienne » — de ces événements. Je ne saurais tolérer d’être accusé de crier haro sur Mouloud, même si les médias m’y exhortent sans complexe du matin au soir, si Moché dans l’ombre est épargné alors qu’il n’a pas l’air non plus très franc du collier. Telle est en effet la règle sous tous les cieux à toutes les époques : pas d’hydre terroriste sans hydre marionnettiste, vers laquelle il est de notre devoir de pointer au moins un index formel, afin d’équilibrer la balance du jugement.

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La Covid-19 au prisme de Molière (3/3)

Première partie : Molière dans le texte

Deuxième partie : Orgons et Tartuffes au XXIème siècle

Troisième partie : De Molière à Charlie Hebdo et de Louis XIV à Emmanuel Macron

L’homme est un animal rationalisant

Le propre de l’homme n’est pas d’être un animal rationnel mais un animal rationalisant. Si c’était la pure logique qui régnait en maître dans tous les esprits, les médias et le gouvernement auraient atteint une crédibilité proche de zéro dès le début du mois d’avril, et une ribambelle de têtes seraient tombées au plus haut niveau. Le bon sens est peut-être « la chose du monde la mieux partagée », disait Descartes, mais La Fontaine avait aussi raison : « L’homme est de glace aux vérités, il est de feu pour le mensonge ». Plus récemment, San Antonio, lui aussi ami des bêtes, avait cette image : « Les humains, ce sont des mulets pensants. Plus vous essayez de vaincre leur entêtement, plus ils se butent ». La tendance rationalisante de l’homme se révèle quand il se trouve placé face à une dissonance cognitive, c’est-à-dire une situation où ce qu’il perçoit entre en contradiction radicale avec ses convictions. Le phénomène a été nommé et étudié par Léon Festinger dans L’échec d’une prophétie : le gourou d’une secte avait annoncé à ses adeptes que la fin du monde aurait lieu tel jour et à telle heure, et les avait invités à assister tous ensemble au spectacle depuis le sommet d’une colline, en leur assurant qu’ils seraient les seuls à être sauvés in extremis par des extra-terrestres venus depuis la planète Clarion dans une soucoupe volante. L’heureux événement tardant à se produire, les adeptes entrèrent en patience, et pendant de longues heures défièrent, les yeux rivés sur l’horloge, l’échec de la prophétie. Cependant, de son côté, le gourou qui était une femme répondant au nom de Marian Keech cogitait ferme, et la solution lui vint opportunément par un message des extra-terrestres dicté au cours d’une soudaine transe d’écriture automatique : Eu égard à la sagesse et l’amour manifestés par ces quelques élus qui avaient daigné entendre le message, Dieu avait décidé de sauver la Terre et l’Humanité de la destruction. Immensément soulagés et le cœur gonflé d’allégresse, tous les fidèles alors redescendirent de leur colline, et loin de remettre en question les talents du devin qui les avait envoûtés, se mirent à répandre la bonne nouvelle avec un prosélytisme décomplexé, et purent ainsi, comme si de rien n’avait été, reprendre le cours de leur onirique existence.

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Octobre 2020 – l’été indien terroriste en France

Résumé : Cette étude passe au crible les trois attentats perpétrés à l’automne 2020 en France : le 25 septembre 2020, l’attaque au hachoir de deux employés de l’agence Premières Lignes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ; le 16 octobre 2020, la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine ; le 29 octobre 2020, le triple assassinat de la basilique Notre-Dame de Nice. Elle remet en perspective ces trois affaires sanglantes avec toutes celles du même type perpétrées de 2015 à 2019, après la longue parenthèse covidienne globalement respectée par les terroristes partout en Europe. Elle pointe l’hystérie médiatique et politique disproportionnée et l’instrumentalisation par le régime français de ces trois agressions, dans le contexte de l’ouverture, après cinq ans d’attente, du procès des attentats de janvier 2015 et la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, médiatisation outrancière bien utile pour faire oublier la catastrophe économique en cours et à venir, catastrophe aggravée par les mesures anti Covid de plus en plus délirantes, liberticides et antidémocratiques. Elle souligne enfin la duplicité du pouvoir, qui d’un côté prétend lutter de toutes ses forces contre la menace terroriste, et de l’autre laisse toutes les portes du pays grandes ouvertes aux aspirants jihadistes, en soutenant de fait ces derniers à l’extérieur, qu’il s’agisse d’Al Qaida en Syrie, ou d’Al Qaida au Yémen.

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