La secte républicaine démasquée par la Miviludes

Nous allons démontrer, dans le troisième volet de ce triptyque qui pourrait s’intituler « introduction à la secte républicaine », que les autorités françaises, depuis mars 2020, sont engagées dans ce qu’il faut bien appeler une « dérive sectaire », pour reprendre l’expression de la Mission de Vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), précisément chargée de lutter contre ce genre de phénomène. Moribonde au début de l’année 2021, la Miviludes a été ressuscitée et ses moyens décuplées à cette époque en raison d’un constat inquiétant : pendant le confinement, un nombre grandissant de Français ont délaissé les médias traditionnels pour internet, se passionnant particulièrement pour les « théories du complot » autour de multiples aspects de la pandémie et de la gestion de la crise sanitaire par les autorités, et les sites proposant des médecines et traitements alternatifs indépendants des grands laboratoires pharmaceutiques qui sont en train de distribuer à une échelle jamais vue leurs vaccins anti-covid, et de réaliser en même temps des dizaines de milliards d’euros de bénéfices (1, 2, 3). La magistrate Hanène Romdhane a été nommée à sa tête, avec pour l’épauler un conseil d’orientation dont nous avons détaillé la composition dans la seconde partie, et présidé par l’ancien député George Fenech, qui dirigea en 2016 les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, opération d’enfumage républicain que nous avons décortiquée dans notre dernier ouvrage : le massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible. Rattachée à sa création en 1998 auprès du Premier ministre, elle a été transférée au Ministère de l’Intérieur, ses moyens ont été décuplés, ses liens renforcés avec les Ministères de la justice et des finances, afin de mieux condamner les « gourous » et mieux assécher leurs circuits financiers, et une « Ministre déléguée chargée de la citoyenneté », en l’occurrence Marlène Schiappa, lui est désormais spécialement dédiée. Le rapport du Ministère de l’Intérieur du 26 janvier 2021, intitulé « État des lieux – nouvelle tendance des dérives sectaires », que nous avons décortiqué dans la première partie, indique clairement que désormais, les deux cibles prioritaires de l’institution sont d’une part les « complotistes » et les « théories du complot », de l’autre les promoteurs de médecines alternatives qui auraient profité de la crise pour multiplier les « adeptes », au détriment des produits bio proposés pour trois fois rien par les labos – ici nous pensons particulièrement aux vaccins anti covid.

Sommaire

Comment identifier une « dérive sectaire » selon la Miviludes ?

La République française est-elle une secte ? Telle est la question, brûlante, qui affleure sur certaines lèvres à mesure que se multiplient et s’intensifient les mesures prophylactiques et répressives en tous genres qui ont envahi le quotidien des Français depuis mars 2020, jusqu’à en devenir obnubilantes. En vérité un tel soupçon peut être facilement confirmé en allant jeter un œil sur la liste de critères exposés par la Miviludes elle-même sur son site internet pour identifier avec rigueur une dérive sectaire. A la question « Comment la détecter ? », il est répondu (nous soulignons en gras les passages les plus significatifs) :

« Des critères élaborés sur la base du travail accompli par plusieurs commissions d’enquêtes parlementaires ont permis d’établir un faisceau d’indices facilitant la caractérisation d’un risque de dérive sectaire :

  • la déstabilisation mentale
  • le caractère exorbitant des exigences financières
  • la rupture avec l’environnement d’origine
  • l’existence d’atteintes à l’intégrité physique
  • l’embrigadement des enfants
  • le discours antisocial
  • les troubles à l’ordre public
  • l’importance des démêlés judiciaires
  • l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
  • les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

Un seul critère ne suffit pas pour établir l’existence d’une dérive sectaire et tous les critères n’ont pas la même valeur. Le premier critère (déstabilisation mentale) est toutefois toujours présent dans les cas de dérives sectaires. »

Pas besoin d’être un grand spécialiste comme ceux du conseil d’orientation de la Miviludes pour comprendre en un clin d’œil, en se basant simplement sur son expérience personnelle des dix-huit derniers mois, que les autorités françaises cochent déjà franchement à peu près toutes les cases de cette liste sommaire, et nous pouvons à la rigueur nous passer de commentaires, le bon sens de chacun suffisant largement à relier ces différents critères à des réalités de plus en plus envahissantes et pesantes éprouvées au quotidien.

La question « Comment déceler l’influence sectaire dans le comportement d’un proche ? » ouvre également des pistes fructueuses :

  • adoption d’un langage propre au groupe
  • modification des habitudes alimentaires ou vestimentaires
  • refus de soins ou arrêt des traitements médicaux régulièrement prescrits
  • situation de rupture avec la famille ou le milieu social et professionnel
  • engagement exclusif pour le groupe
  • soumission absolue, dévouement total aux dirigeants
  • perte d’esprit critique
  • réponse stéréotypée à toutes les interrogations existentielles
  • embrigadement des enfants
  • existence d’atteintes à l’intégrité physique ou psychique
  • manque de sommeil

Là encore, j’imagine que les critères soulignés font tilt dans de nombreux esprits, même chez ceux qui ont décidé depuis le début de la crise de faire confiance en remettant le contrôle de leur corps et de leur esprit aux autorités : il y a quelque chose, on le sent, instinctivement !

Comment identifier une « emprise sectaire » selon Philippe-Jean Parquet, membre du conseil d’orientation de la Miviludes

Nous pourrions partir de cette liste de critères pour répondre plus précisément à la question « La République française peut-elle être accusée de dérive sectaire ? », mais il existe une autre grille de critères, tout aussi valable, qui me semble encore plus pertinente : celle proposée par le professeur de psychiatrie et membre du conseil d’orientation de la Miviludes Philippe-Jean Parquet, dont nous avons sommairement brossé le portrait dans le précédent article sur « la composition du conseil d’orientation de la Miviludes ». M. Parquet propose pour sa part neuf critères, beaucoup plus développés, pour diagnostiquer à coup sûr, selon lui, une « emprise sectaire », conséquence naturelle de la dérive sectaire d’un individu ou d’un groupe d’individus. L’expression diffère légèrement mais nous parlons bien de la même chose. Intérêt supplémentaire de cette liste, il suffirait selon son auteur que seulement cinq cases sur neuf soient cochées pour garantir un fiable diagnostic. L’explication de cette proportion n’est expliquée nulle part et aucun critère déterminant n’est mis en avant (la barre des 50% franchis, comme en démocratie ?), mais prenons Phlippe-Jean Parquet – et donc également par ricochet la Miviludes – au mot : au-dessus de cinq sur neuf, le compte est bon, l’étiquette infamante peut être apposée et la Miviludes 2.0 peut commencer sa traque en lien étroit avec les Ministères des finances et de la justice. Nous allons à présent prendre les neuf critères les uns après les autres en tâchant de vérifier s’ils correspondent à une expérience vécue par les Français depuis mars 2020.

1) Rupture imposée avec les modalités antérieures des comportements, des conduites, des jugements, des valeurs, des sociabilités individuelles, familiales et collectives

Validé. Nos comportements et conduites dans la vie de tous les jours ont été peu à peu, et de différentes façons, changés du tout au tout depuis dix-huit mois. Nous n’entrons plus dans un supermarché, une boutique, un établissement public de la même façon. Nous avons appris, intégré le geste de mettre et enlever incessamment le masque et nous laver ou purifier les mains vingt fois par jour au moindre franchissement de frontière. Nous avons été nombreux à accepter la suppression des réunions familiales pour respecter la règle des « pas plus de six personnes à table » et de laisser seuls pendant des mois nos ancêtres dans les Ehpad, quitte à les laisser mourir de tristesse et parfois terminer au Rivotril (( Cette partie du cheptel humain avait en effet été décrétée non prioritaire dans l’admission aux urgences, engorgées du fait de l’injonction aux malades de soigner eux-mêmes avec du Doliprane en attendant le dernier moment pour se rendre chez leur médecin ou aux urgences, l’interdiction faite aux médecins de soigner leurs patients avec des remèdes comme l’hydroxychloroquine, enfin la réduction continue des moyens de l’hôpital public et des services d’urgence depuis des années. C’est ainsi qu’a été artificiellement créé l’effet par ailleurs systématiquement gonflé de « l’engorgement » ou de la « saturation » des services d’urgences, un peu comme si l’on avait sciemment dévié soudain un flux trop fort vers un entonnoir trop étroit. Pour être exact, le recours massif et exceptionnel au Rivotril sur les vieillards ne constitue pas en soit une euthanasie de masse, en revanche, il s’agissait bien « d’endormir » des patients que l’on avait pris la décision de faire partir, faute de pouvoir ou d’avoir pu les placer en réanimation, du fait des décisions gouvernementales catastrophiques initiales de refuser de traiter précocement les patients et de laisser les médecins librement prescrire en leur âme et conscience. Maintenant, si l’on consulte sur le site doctissimo.fr la fiche du Rivotril, on peut lire dans la partie « contre-indication »: « Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes : insuffisance respiratoire sévère. » Bref, puisque l’on a autorisé un médicament susceptible de tuer, et interdit un autre susceptible de sauver, le terme d’ »euthanasie », qui a pu être employé à l’époque, est à peine exagéré. )), faute de pouvoir les prendre en charge. Nous avons accepté, quand bien même nous vivrions sous le même toit, de ne plus avoir le moindre contact physique (embrassades, bises) avec nos proches. Nous avons accepté la règle arbitraire des gestes barrières, des distances de sécurité de 1 à 2 mètres, des ronds et des barres dessinés sur le sol et les tables, tout en continuant à emprunter les métros bondés aux heures de pointe et fréquenter les bureaux de vote et les supermarchés. Nous avons accepté que notre horizon visuel et sonore, où que nous allions (centres commerciaux, gares, télévision, centre-villes, cafés) soient saturé de messages rabâchant sempiternellement les mêmes consignes infantilisantes sur le mode moralisateur avec des slogans débiles comme « Tous ensemble faisons bloc contre le virus ». Nous avons accepté les mesures de l’attestation à remplir pour se déplacer hors de chez soi, la règle de une heure par jour hors de chez soi à ne pas dépasser, du couvre-feu à 20 heures, puis 18 heures, puis 21 heures. Nous avons accepté toutes les modalités si changeantes et ondoyantes du port du masque, jusqu’à les respecter pieusement, pour les esprits les plus vulnérables, dans les circonstances les plus absurdes : en pleine forêt, sur une jetée face à la tempête, sur un banc dans un parc vide, au volant de sa voiture. Clairement la rupture est là, radicale et sans précédent.

2) Occultation des repères antérieurs et rupture dans la cohérence avec la vie antérieure et acceptation par une personne que sa personnalité, sa vie affective, cognitive, relationnelle, morale et sociale soient modelées par les suggestions, les injonctions, les ordres, les idées, les concepts, les valeurs, les doctrines imposées par un tiers ou une institution, ceci conduisant à une délégation générale et permanente à un modèle imposé

Validé. Après dix-huit mois de lavage de cerveau, ce qu’il paraît loin le monde d’avant ! A-t-il seulement existé un jour ? Nos repères antérieurs, dans tous les domaines de la vie quotidienne, ont été réinitialisés. L’absence de cohérence dans la brutale transition, dans les nouveaux repères, pire dans l’évolution des nouveaux repères, nous a complètement déboussolés. L’institution qu’est l’État républicain s’est lancé à marche forcée dans une campagne de suggestions, injonctions, ordres, omniprésents et obsédants, qui ont bouleversé nos vies affective, cognitive, relationnelle, morale, sociale et professionnelle. L’objectif de ce lavage de cerveau à grande échelle a clairement été d’imposer un nouveau modèle de comportement général et permanent, standardisé, niant férocement toute forme de particularisme, à la façon du code de la route pour les automobilistes, mais des automobilistes dont la voiture serait le corps dont naturellement jamais l’on ne saurait descendre, et un code absurde et horripilant ayant la fonction de sabot plutôt que celle de fluidifiant.

3) Adhésion et allégeance inconditionnelle, affective, comportementale, intellectuelle, morale et sociale à une personne ou à un groupe ou à une institution : ceci conduisant à une loyauté exigeante et complète, une obéissance absolue, une crainte et une acceptation des sanctions, une impossibilité de croire possible de revenir à un mode de vie antérieur ou de choisir des alternatives, étant donné la certitude imposée que le nouveau mode de vie est le seul légitime

Validé. Là encore, nous y sommes en plein ! C’est bien une adhésion et allégeance inconditionnelle qui nous est demandée. Ce qui n’était que lourd et croissant soupçon pendant dix-huit mois s’est confirmée soudain en pleine lumière lors du discours du grand gourou Macron le 12 juillet 2021, avec la vaccination tacitement obligatoire pour tous, décision presque unique au monde, que des dizaines d’arguments solides peuvent aisément tourner en ridicule. C’est bien une loyauté exigeante et complète qui est demandée, prétention d’autant plus illégitime de la part d’un gouvernement et d’un régime avant mars 2020 presque universellement méprisé ou haï, pour qui la pandémie a été une occasion inespérée de reprendre la main, pour resserrer les boulons plus fort qu’ils ne les avaient jamais serrés. Dépassant à tout berzingue la pédagogie, ces autorités y sont allées à fond dans les sanctions brutales propres à susciter la crainte : l’amende énorme de 135 euros pour les particuliers ((« Reconfinement : quel est le montant des amendes en cas de non-respect ? », sudouest.fr, 30/10/20. « J’ai reçu une amende de 135 euros pour avoir bravé le couvre-feu, qu’est-ce que je risque si ça se reproduit? », nicematin.com, 19/02/21. « Plus de 2 millions d’amendes dressées depuis mars 2020 pour non-respect des mesures sanitaires », lefigaro.fr, 07/04/21. « Couvre-feu et confinement : quelles sont les règles ? », service-public.fr, 30/06/21. « Non-respect du pass sanitaire : première amende à 135 euros à Niort », lanouvellerepublique.fr, 20/08/21 )), de 750 euros pour les commerces et lieux publics clos ((« Colfontaine : 750 euros pour un commerce qui ne respectait pas les mesures », dhnet.be, 03/04/20. « Port du masque obligatoire : liste des lieux concernés », l’Echommerces, 20/07/20 )), de 500 à 10.000 euros pour les pharmacies osant vendre des masques à des particuliers pendant les premiers mois de la crise (1, 2, 3), de 45 000 euros maintenant pour les bars et restaurants contrevenant à l’injonction de se plier à la nouvelle réglementation sur le contrôle du pass sanitaire (1, 2), la police partout détournée des voleurs, des dealers, des criminels, des escrocs de l’information, des politiques coupables de haute trahison, pour assurer le contrôle de la stricte application d’une batterie de mesures absconses par les honnêtes gens solvables et ayant des papiers en règle, la gigantesque marche franchie le 12 juillet 2021 avec l’annonce de la vaccination obligatoire de certains corps de métiers sous peine de licenciement, et en fait de la vaccination obligatoire tacite, si l’on considère la situation impossible dans laquelle vont se retrouver de fait les récalcitrants. Il semble bien par ailleurs que les promesses de revenir à un mode de vie antérieur, récurrentes tout au long des six premiers mois de l’année 2021 étaient des paroles en l’air destinées à endormir l’attention, à renforcer l’emprise mentale et le sentiment de dépendance. Si l’on suit Karl Schwab et Thierry Malleret dans leur ouvrage le grand reset, étonnamment publié en juin 2020, à la question « reviendrons-nous au monde d’avant ? » Il semble bien qu’il faille répondre comme eux avec autant d’assurance prophétique : « Jamais ((Le programme du « grand reset », ou « grande réinitialisation » est exposé et détaillé noir sur blanc dans l’ouvrage de Klaus Schwab et Thierry Malleret Covid 19 : the great reset, publié en juillet 2020, six mois après le début de la crise sanitaire. Les auteurs sont sans équivoque dès les deux premiers paragraphes de l’ouvrage : « La crise mondiale déclenchée par la pandémie de coronavirus n’a pas d’équivalent dans l’histoire moderne. Elle plonge notre monde dans son intégralité et chacun de nous individuellement dans les moments les plus difficiles que nous ayons connus depuis des générations. Nul ne pourra ici nous accuser d’hyperbole. C’est notre moment décisif – nous allons devoir faire face à ses retombées pendant des années, et beaucoup de choses changeront à jamais. Elle entraînera des perturbations économiques d’une ampleur monumentale, créera une période dangereuse et instable sur de multiples fronts (politique, social, géopolitique), suscitera de profondes préoccupations environnementales et développera également l’étendue (pernicieuse ou non) de la technologie dans nos vies. Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée par l’impact de ces changements. Des millions d’entreprises risquent de disparaître et de nombreuses industries sont confrontées à un avenir incertain ; seules quelques-unes prospéreront. Sur le plan individuel, pour beaucoup, la vie telle qu’ils l’ont toujours connue vacille à une vitesse alarmante. Mais les crises profondes et existentielles favorisent également l’introspection et peuvent abriter un potentiel de transformation. Les points faibles du monde – notamment les fractures sociales, le manque d’équité, l’absence de coopération, l’échec de la gouvernance et du leadership au niveau mondial – sont plus que jamais à découvert, et la population estime que le temps est venu de se réinventer. Un monde nouveau va émerger, et il nous faut à la fois en imaginer et en dessiner les contours. Au moment où nous écrivons ces lignes (juin 2020), la pandémie continue de s’aggraver à l’échelle mondiale. Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est : jamais. La normalité d’avant la crise est « brisée » et rien ne nous y ramènera, car la pandémie de coronavirus marque un point d’inflexion fondamental dans notre trajectoire mondiale. Certains analystes parlent d’une bifurcation majeure, d’autres évoquent une crise profonde aux proportions « bibliques », mais la substance reste la même : le monde tel que nous le connaissions pendant les premiers mois de 2020 n’est plus, dissous dans le contexte de la pandémie. Nous allons faire face à des changements radicaux d’une telle importance que certains experts parlent d’ères « avant coronavirus » et « après coronavirus ». Nous continuerons à être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – car, en se rajoutant les uns aux autres, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des répercussions imprévues. Ce faisant, ils formeront une « nouvelle normalité » radicalement différente de celle que nous allons progressivement laisser derrière nous. Beaucoup de nos croyances et de nos hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront ébranlées au passage. »)). »

4) Mise à disposition complète, progressive et extensive de sa vie à une personne ou à une institution

Validé : n’est-ce pas ce qui est en train de se dessiner avec le pass sanitaire, qui permettra progressivement de tracer toutes les activités au quotidien, de placer toute son existence sous le regard de l’institution républicaine ? Certains diront que ce pass est encore très limité et non obligatoire – et bien évidemment temporaire, le temps que tout ça se tasse ! On est en démocratie, quand même ! – mais si l’on considère le caractère contraignant, absurde, arbitraire de la mesure, et si l’on considère que l’unique cohérence des mesures prises par les autorités depuis dix-huit mois a été de progresser sans cesse, à un rythme constant, vers toujours plus de contrôle et de mesures répressives, sans jamais un mot d’excuse pour les grossiers mensonges et les incessantes palinodies, le bon sens suggère que le pass sanitaire sous sa forme actuelle n’est qu’un premier pas qui en appelle d’autres, de la mise à disposition complète, progressive et extensive de sa vie à une personne ou à une institution.

5) Sensibilité accrue dans le temps aux idées, aux concepts, aux prescriptions, aux injonctions et ordres à un « corpus doctrinal » avec éventuellement mise au service de ceux-ci dans une démarche prosélyte

Validé. En l’espace d’un an et demi, c’est tout un ensemble d’idées, de concepts, de prescriptions, de mots et d’expressions nouvelles relevant d’un corpus doctrinal, qui ont envahi notre paysage mental quotidien : asymptomatique, cas-contact, cluster, confinement, conseil scientifique, couvre-feu, distanciation, complotisme, gel hydroalcoolique, geste-barrière, isolement, lavage de mains, masque FFP2, mutant, patient-zéro, personne à risque, quarantaine, réanimation, test PCR, théorie du complot, vaccin, variant, vague, visière, etc. Tous les éléments de cette foisonnante novlangue ont été mis au service d’une démarche prosélyte dont les traces peuvent être relevées à peu près partout : à l’école, dans les entreprises, les marchés, les restaurants, dans tous les médias unanimes, dans les hauts parleurs des supermarchés et des transports en commun, sur les panneaux publicitaires électroniques, et bien évidemment dans les discours des pantins politiques placés dans les vitrines républicaines. C’est à un véritable rouleau-compresseur lobotomisant que nous avons été soumis et qui a malheureusement accru la sensibilité et la vulnérabilité de la partie la plus mentalement fragile et exposée de la population à tout un corpus doctrinal à caractère sectaire.

6) Dépossession des compétences d’une personne avec anesthésie affective, altération du jugement, perte des repères, des valeurs et du sens critique

Validé. C’est sans doute là l’un des indices les plus forts de l’emprise sectaire des autorités républicaines. Sans doute les adeptes nieront-ils farouchement, avec force insultes et poings brandis, que leur jugement a été altéré, que leurs repères ont été brouillés, que leur affect a été anesthésié, et malheureusement il n’est pas en notre pouvoir de parler à nos frères envoûtes comme s’il s’agissait de gens pourvus de sens. Leur esprit a pris le temps passant l’allure de forteresses aux murailles infranchissables, sans pont-levis ni fenêtres, à force d’avoir tout gobé sans recul, du plus absurde au plus pervers : le masque qui était interdit car il favorisait la contagion, ils le portent à présent, devenu salutaire et obligatoire partout, d’eux-mêmes, en plein air ; les tests PCR inexistants au départ et qualifiés d’inutiles par le directeur général de la santé Jérôme Salomon ((4 mars 2020, sur Bfmtv, Jérôme Salomon face à Bruce Toussaint : « Toutes les mesures qu’on prend sont adaptées à la situation et d’autres part sont basées sur un rationnel scientifique (en guise de non réponse à une question sur le maintien des transports en commun)… à propos des tests : « ça n’a absolument aucun intérêt car vous pouvez être négatif ce soir et être positif demain/ on peut tester beaucoup de gens en France aujourd’hui il n’y a pas de problème de capacité [il s’agissait en fait d’un mensonge], il y a un problème d’indications, tester tout le monde n’a pas beaucoup de sens. Tester autour de cas groupés, tester dans un établissement de santé, tester dans une maison de retraite a un véritable intérêt. »)), ils en acceptent désormais la multiplication mirifique au-delà du raisonnable en toutes circonstances alors que leur efficacité est plus que douteuse( ((Le 29 août, le NY Times publie un article très repris qui explique que les test PCR identifient comme positifs un nombre de cas surestimé. Les quantités de virus dépistées sont parfois insignifiantes, la réponse du test PCR est binaire et ne permet pas de déterminer la quantité de virus, seul critère valable qui devrait être pris en compte. La plupart des tests fixent le Ct à 40, certains à 37 (cycles d’amplification). Plus on augmente le nombre de Ct, plus le nombre de cas positifs augmente.)) , ((Le 3 septembre, le docteur Yvon le Flohic, membre du collectif de professionnels de santé auteur de deux tribunes publiées cet été pour pousser à la prise en compte de la contamination par aérosol avec notamment le port du masque en lieux clos : « Tout d’abord, le test RT-PCR n’est pas un test de la présence du virus mais un test de la présence de séquences génétiques du virus. Or les personnes peuvent excréter des séquences virales sans pour autant excréter de virus vivants. C’est une première raison qui fait que l’on peut être positif à la RT-PCR sans pour autant être contagieux. Par exemple 20, 30 voire 45 jours après le début des symptômes. Deuxième raison : la RT-PCR fonctionne par répétition de cycles de multiplication de la quantité des séquences génétiques cibles présentes dans l’échantillon d’origine jusqu’à atteindre une quantité détectable. C’est ce qui fait la puissance de cette technique : en poussant le nombre de cycles, on peut arriver à détecter de très petites quantités de matériel génétique. Mais c’est aussi un écueil pour mesurer la contagiosité. Car il faut qu’une personne excrète une dose minimale de virus pour qu’elle puisse être contagieuse. C’est le cas pour toute maladie virale : il faut être en contact avec une quantité minimale de virus, ce que l’on appelle l’inoculum, pour être infecté. Avec les dizaines de cycles de PCR utilisés dans les labos pour les tests, on peut très bien sortir positif alors qu’on n’excrète qu’une trop faible quantité de virus pour être contagieux ou à tout le moins pour être fortement contagieux. »))) on leur avait juré que jamais la vaccination ne serait obligatoire ((Emmanuel Macron, twitter, 27 décembre 2020 : « Je l’ai dit, je le répète : le vaccin ne sera pas obligatoire. Ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider. »)), que jamais il n’y aurait de pass sanitaire ((Emmanuel Macron, le 29 avril 2021, face à la presse quotidienne régionale : « Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis »)), cela afin de ne pas semer la division et de laisser les gens libres de choisir, ils se réjouissent désormais de l’extraordinaire palinodie, et envieux des non vaccinés, leur regard s’allume de joie mauvaise quand il leur arrive de déclarer souhaiter que ceux-ci tombent très gravement malades en guise de punition, ou que le jour advienne où on les parquera pour les piquer de force en masse ((expérience vécue))… et quand on leur parle des enfants, du calvaire subi par ces derniers depuis 18 mois, des dix heures de port masque quotidiens obligatoires, sans interruption, dans les écoles, de l’impossibilité pour les élèves pourvus de lunettes de suivre les cours à cause de la buée, des sensations d’étouffement et des lourds maux de tête en fin de journée, de la multiplication des troubles psychiatriques inédits et graves – pouvant mener jusqu’au suicide ((« Des médecins alertent sur la hausse des tentatives de suicide chez les enfants de moins de quinze ans », Esther Paolini, bfmtv.com, 29/01/21 ; « Gestes suicidaires, dépressions : des chiffres alarmants sur la santé mentale des enfants », Pascal Charrier, La-croix.com, 30/03/21 ; « Toulouse. « des enfants de six ans font des tentatives de pendaison » : l’hôpital subit les effets du Covid », Thibaud Calatayud, actu.fr, 23/05/21)) – touchant une population relativement épargnée par ce genre de mal, des troubles du comportement ((« Port du masque à six ans : avons-nous perdu (l’âge de) raison »,Alexandra Flouris, liberation.fr, 01/11/20 ; « Des parents réclament la fin du port du masque obligatoire pour les enfants », sudradio.fr, 12/03/21 ; « Port du masque, confinement… Le Covid impacterait le développement des jeunes enfants, avec une augmentation des traits autistiques », lalibre.be, Laurence Dardenne, 22/04/21 ; « Il faut urgemment mettre fin au port du masque pour les enfants », lefigaro.fr, Marie-Estelle Dupont, 25/05/21)) induits par le voilement permanent de tout le bas du visage, quand on leur évoque leur futur piquage en masse alors que les enfants ne courent, pour ce qui les regarde, ce qui les touche eux, aucun risque d’aucune sorte, qu’en revanche ils encourent des effets secondaires graves inconnus en raison du caractère expérimental des vaccins, alors voyez leur regard se figer, se ternir, la conscience refluer dans les ténèbres, les lèvres trembler pour trouver un sujet de repli, pour être bien certains de ne pas entrer en empathie et courir ainsi le risque de changer d’avis, de s’en laver les mains

7) Altération de la liberté de choix

Validé. Nous pensons avoir apporté les éclaircissements quant à ce critère : notre liberté de choix a été progressivement altérée dans un nombre croissant d’aspects de notre vie quotidienne ; notre liberté de choix a été même tellement altérée qu’en désespoir de cause, irrationnellement, beaucoup d’entre nous se rattachent aux ordres impérieux et contradictoires du gourou républicain comme au seul gouvernail visible et solide dans la chaotique tempête.

8) Imperméabilité aux avis, attitudes, valeurs de l’environnement avec impossibilité de se remettre en cause et de promouvoir un changement

Validé. Les adeptes durs, dont la proportion n’est pas négligeable, prisonniers qu’ils sont du labyrinthe dans lequel les pervers marionnettistes les ont volontairement égarés, les abrutissant en continu de slogans auxquels ils ont fini par croire et qu’ils psittacisent avec la foi du charbonnier, renvoient facilement cet ascenseur aux sceptiques, aux « complotistes » comme ils les traitent eux-mêmes en écholalie des chiens de garde médiatiques dont les aboiements les rassurent, mais c’est là, indéniablement, l’une des caractéristiques les plus impressionnantes des ensorcelés de la secte covidique : l’incapacité totale à remette en cause l’autorité, la parole venue d’en haut, l’impuissance à écouter plus de dix secondes un argumentaire contradictoire, le refuge systématique et brutal dans des réponses toutes faites, stéréotypées, dont ils ont perdu conscience qu’il ne s’agit que de copiés collés de ce qu’on martèle au quotidien dans leurs cervelles suggestibles et asservies. Le déni de la disjonction entre les mesures imposées et l’épreuve réalité est également un indice spectaculaire. Nous avons vu quelques exemples : accepter la fermeture des écoles et le confinement général tout en maintenant les transports en commun, porter religieusement le masque en pleine forêt, en pleine campagne, au bout d’une jetée, refuser de voir des non vaccinés parce qu’on s’est fait vacciner et que l’on craint d’être contaminé, annuler un dîner de noël car la famille compte douze personnes, etc.

9) Induction et réalisation d’actes gravement préjudiciables à la personne, actes qui antérieurement ne faisaient pas partie de la vie du sujet. Ces actes ne sont plus perçus comme dommageables ou contraires aux valeurs et au mode de vie habituellement admis dans notre société.

Validé. Nombreux sont ceux qui ont été convaincus, au tout début de l’entrée du tunnel sans fin, que lorsqu’ils éprouvaient des premiers symptômes, de Covid ou d’autre chose, il fallait qu’ils restent chez eux, n’aillent surtout pas voir leur médecin traitant – qui du reste avait reçu l’interdiction formelle de les soigner –, qu’ils se contentent de prendre du doliprane dans tous les cas de figure, qu’ils ne se déplacent aux urgences que parvenus à l’impression d’être à la dernière extrémité. De nombreux individus souffrant de maladies chroniques ou exceptionnelles graves ont pareillement obéi à l’injonction de ne pas se faire soigner, ce qui dans un nombre inconnu à ce jour de cas, a consisté rien de moins qu’à une condamnation à mort, à plus ou moins brève échéance. Nous avons évoqué précédemment par ailleurs l’indifférence complète de nombreux adultes dans la réalisation obéissante d’actes gravement préjudiciables à la santé mentale et physique des enfants. Nous sommes passés à un cran supérieur quand est venue la phase du développement des vaccins par les grands laboratoires pharmaceutiques, leur promotion par la totalité des instruments du philharmonique de la propagande, enfin leur rendu tacitement obligatoire à l’occasion du discours historique du président Macron le 12 juillet 2021, quelques jours après n’être parvenu à réunir que 3 % des suffrages des électeurs inscrits aux élections régionales. Certains se sont fait piquer contraints et forcés, pour ne pas perdre leur travail, mais d’autres l’ont fait pour retourner au cinéma, au Mac Donald, dans les salles de sport, les bars, les restaurants, les avions, bref, pour s’amuser, parce que dans l’esprit de trop d’Européens dégénérés, le passage de l’homme sur la Terre ne diffère pas beaucoup d’un séjour dans un parc d’attractions. Le viol des protocoles habituels d’homologation, l’assurance prise par les labos auprès des gouvernements de se défausser sur les États en cas d’effets secondaires, le caractère expérimental de « vaccins à ARN messager » comme celui de Pfizer ou de Moderna ; le constat objectif que dans le monde réel, en dehors des vieillards, presque plus personne ne meurt du fameux virus génocidaire : la connaissance de tous ces faits ne sert de rien, le pli est pris : l’européen post moderne dans bien des cas semble faire partie d’une espèce à qui il est possible de persuader de creuser sa tombe en chantant.

Conclusion

Les partisans des masques, du confinement, du couvre-feu, du vaccin, du pass sanitaire, du gourou qui dit oui qui dit non, ont tendance, décalquant en cela des éléments de langage déjà mille fois entendus, que les « antivax », comme ils les appellent depuis qu’on a commencé à leur souffler le terme à la trompette dans l’oreille du matin au soir, en plus d’être des complotistes, ont un comportement sectaire. C’est là, a-t-on vu, les éléments de langage du rapport du Ministère de l’Intérieur du 26 janvier 2021 qui a servi de base au lynchage républicain de Thierry Casasnovas que nous avons décortiqué dans la première partie de ce triptyque. Non seulement il s’agit d’une grossière inversion accusatoire mais il suffit de prendre honnêtement tous ces critères un à un pour se rendre compte que les sceptiques sont aux antipodes de cette grille diagnostique, et ce pour une raison toute simple : nous n’avons pour ce qui nous concerne rien changé, nous ne vivons pas constamment habités par la peur, nous n’éprouvons pas le besoin de nous coltiner notre dose d’infos quatre à cinq heures par jour, nous nous sentons libres de nous soustraire à l’humiliation dès que c’est possible. En revanche, nous pensons avoir à peine exagéré en déclarant « validés » non pas cinq sur neuf, mais neuf sur neuf des critères établis par le professeur et membre du conseil d’orientation de la Miviludes Philippe-Jean Parquet. La volonté d’emprise sectaire du clergé de la République sur le peuple de France est si flagrante, multiforme et constante dans la durée, qu’il faut toute la mauvaise foi de l’adepte lobotomisé pour nier avec aplomb une évidence aussi formidable.

Comparer la République française à une secte peut paraître d’abord paradoxal puisque le mot « secte » évoque ordinairement un petit groupe de personnes, vivant en marge de la communauté nationale, sous l’emprise d’un très petit nombre de personnes, souvent une seule, mais si l’on considère les expressions de « dérive sectaire » ou « d’emprise sectaire », employées par la Miviludes et Philippe-Jean Parquet, cette difficulté s’efface. En réalité le nombre et les proportions, l’ampleur ne changent rien à l’affaire : le seul phénomène qui doit être pris en compte est l’influence délétère et perverse d’une minorité sur une majorité d’individus, pour des motivations sordides, perverses, et ne visant en fait qu’à assouvir d’égocentriques et délirantes ambitions de toute puissance. Que les victimes soient au nombre de dix, cent, mille, un million, cinquante millions, ne change rien à la nature de l’équation. La facilité et la vitesse avec lesquelles on peut cocher à peu près toutes les cases des grilles diagnostiques de la Miviludes et M. Parquet en sont un indice éclatant, même s’il est contre-intuitif au possible d’imaginer que la fonction réelle des organisations chargées de lutter contre les sectes soit en fait de pérenniser et renforcer l’emprise de la plus importante et la plus vicieuse d’entre elles sur l’esprit de tous ! Cela devient toutefois plus concevable quand on pose un temps devant son regard que c’est l’un des principes des sectes que de ne pas apprécier la concurrence, même au besoin de la combattre par tous les moyens, sans éprouver le moindre scrupule à recourir aux plus infamants, l’impératif suprême étant d’éviter que les adeptes sous emprise détournent le regard de la chicote et du masque hypnotisant pour aller respirer ailleurs. Si l’ambition désormais affichée par la Miviludes, en prolongement du gouvernement, des médias et, toujours en première ligne, de la communauté juive organisée ((Les différents composantes de la communauté juive organisée (LICRA, UEJF, CRIF, FMS, FSJU, CCLJ, Akadem, Radio J, RCJ, FJF, etc.) – qu’il ne faut pas confondre avec les juifs de France dont ces organisations prennent dictatorialement en otage la pensée et la parole – sont toutes extrêmement engagées dans la lutte contre les « théories du complot » et les « conspirationnistes », et sont les plus actives instances républicaines à exercer une pression constante sur les gouvernants pour qu’ils prennent des mesures et des sanctions toujours plus sévères contre les personnalités ou groupes sur lesquels sont opportunément accrochés cette étiquette infamante. Pour n’en donner qu’une illustration, le site le plus important de « vigilance » contre ce phénomène, Conspiracy Watch, dirigé par le militant néoconservateur Rudy Reichstadt, est financé par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS), Conspiracy Watch et Rudy Reichstadt qui sont cités, invoqués, invités, avec un enthousiasme inlassable confinant au fanatisme, comme références incontournables par toutes les organisations précitées (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10).)), de lutter contre les « théories du complot » et les « complotistes », accusés de « dérives sectaires », ou de vouloir étendre une « influence sectaire », a de quoi inquiéter sérieusement ceux qui de plus en plus nombreux contestent la légitimité du régime actuel, nous pouvons toutefois y voir un excellent signe : de cette façon la République française se signale elle-même encore plus clairement comme une secte, et les « complotistes » se trouvent eux-mêmes adoubés dans leur véritable vocation, qui est de libérer l’ensemble de la population de l’emprise sectaire des d’autorités dévoyées, qui n’ont de « républicaines » que le nom. Respublica gallicana paucorum legirupiarum resprivata.

François Belliot, août 2021

3 réponses sur “La secte républicaine démasquée par la Miviludes”

  1. Bonjour, je vous découvre vraiment par hasard, suite à la rencontre sur la plage d’un certain Belliot, passant alors ce nom sur internet…

    Je note, extrait de mon dernier mail :
    Je lis notamment  » désormais, les deux cibles prioritaires de l’institution sont :
    d’une part les « complotistes » et les « théories du complot », de l’autre
    les promoteurs de médecines alternatives qui auraient profité de la crise pour multiplier les « adeptes », au détriment des produits bio proposés pour trois fois rien par les labos – ici nous pensons particulièrement aux vaccins anti covid.
    Effectivement, sur une des parcelles de la ferme exerce un jardinier (qui me déteste) en permaculture, lequel fait dans la géobiologie (radiesthésie) et sa femme, « perchée », dans la psychologie via réunion virtuelle… C’est effectivement pour eux l’explosion de leurs revenus.

    Par ailleurs pour le « Pas besoin d’être un grand spécialiste (…..) pour comprendre en un clin d’œil (…..), que les autorités françaises cochent déjà franchement à peu près toutes les cases de cette liste sommaire [de ce qui caractérise une secte] », renvoie à cette brève de JP Chevallier.biz
    https://chevallier.biz/breves/la-france-en-dictature-en-ce-mois-daout-2021/

    « Comparer la République française à une secte peut paraître d’abord paradoxal… » Et le normalien feu Bernard Lempert pointé comme un gourou n’a pas osé franchir ce pas… Pourtant l’Etat français n’incarne plus du tout l’état de droit, seulement l’établissement d’un clan, celui des EthNArques et fonctionnaires.

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