Octobre 2020 – l’été indien terroriste en France

Résumé : Cette étude passe au crible les trois attentats perpétrés à l’automne 2020 en France : le 25 septembre 2020, l’attaque au hachoir de deux employés de l’agence Premières Lignes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ; le 16 octobre 2020, la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine ; le 29 octobre 2020, le triple assassinat de la basilique Notre-Dame de Nice. Elle remet en perspective ces trois affaires sanglantes avec toutes celles du même type perpétrées de 2015 à 2019, après la longue parenthèse covidienne globalement respectée par les terroristes partout en Europe. Elle pointe l’hystérie médiatique et politique disproportionnée et l’instrumentalisation par le régime français de ces trois agressions, dans le contexte de l’ouverture, après cinq ans d’attente, du procès des attentats de janvier 2015 et la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, médiatisation outrancière bien utile pour faire oublier la catastrophe économique en cours et à venir, catastrophe aggravée par les mesures anti Covid de plus en plus délirantes, liberticides et antidémocratiques. Elle souligne enfin la duplicité du pouvoir, qui d’un côté prétend lutter de toutes ses forces contre la menace terroriste, et de l’autre laisse toutes les portes du pays grandes ouvertes aux aspirants jihadistes, en soutenant de fait ces derniers à l’extérieur, qu’il s’agisse d’Al Qaida en Syrie, ou d’Al Qaida au Yémen.

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Syrie : Quand les enfants sont instrumentalisés par la propagande de guerre

 

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Les images du petit Omrane ont fait la une de tous les quotidiens du monde 


Le 18 août dernier, la « communauté internationale » a pris connaissance des images bouleversantes du petit « Omrane »[i], tout juste extrait des décombres de sa maison touchée par des bombardements dans la partie d’Alep tenue par les « rebelles ». On voit quelqu’un l’asseoir au fond d’une ambulance. Il est couvert de poussière, avec de nettes traces de sang sur le visage. Il a l’air hagard. Ses jambes trop courtes dépassent à peine du siège. A un moment, il esquisse un geste de la main poignant vers son œil gauche à moitié fermé et couvert de sang. Continuer la lecture de « Syrie : Quand les enfants sont instrumentalisés par la propagande de guerre »