Ma « notice d’information » Conspiracy Watch est une fraude

Introduction

Nota Bene : pour ce que j’ai pu en juger, la présente démystification peut être dupliquée à la majorité des 600 « notices d’informations » de Conspiracy Watch

Avec un peu de retard, je me rends compte que Rudy Reichstadt s’est enfin décidé, en novembre 2023, à me consacrer sur son site Conspiracy Watch une de ses fameuses « notices d’information », dont l’objet est d’exposer au grand public les méfaits et la dangerosité de ceux qu’il appelle les « complotistes » ou les « conspirationnistes ». Il en a ainsi sommairement expliqué le principe lors de son audition devant la commission d’enquête sénatoriale chargée de faire la lumière sur le scandale du fonds Marianne, dans lequel il s’est trouvé mouillé pour en avoir été arrosé en avril 2021 à hauteur de 60 000 euros, cette subvention du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIPDR) étant depuis renouvelée tous les ans : « L’objectif est que lorsque des gens recherchent des termes liés à la culture complotiste tels que « nouvel ordre mondial », « great reset » ou « État profond », ainsi que des noms de médias complotistes notoires, ils trouvent d’abord des contenus produits par notre rédaction. Dans cette optique, nous produisons des notices d’information très documentées, sourcées et informées, qui sont régulièrement mises à jour et que nous poussons via des coupons publicitaires mis à notre disposition – notre association étant à but non lucratif –, dans le cadre du programme Google Ad Grants. » Il n’a pas précisé que la plupart des notices produites ne concernaient pas seulement des « termes liés à la culture complotiste », mais pour l’essentiel des individus comme moi, qu’il exposait ainsi à la vindicte dans le cadre d’articles biographiques tout sauf « très documentés, sourcés et informés », mais indéniablement empreints de malveillance. On a au moins pu comprendre, même si ce n’était pas clairement expliqué, qu’il avait employé l’argent du fonds Marianne non pas à un projet destiné aux 12-25 ans1, visant à lutter contre la propagande djihadiste en ligne sur la toile, en réponse à l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty le 20 octobre 2020, mais à maximiser l’efficacité de la campagne de délation à laquelle il participe depuis des années contre ceux qu’il considère comme des ennemis politiques et idéologiques, et à l’égard desquels il considère que tous les procédés rhétoriques les plus pervers – dans les limites apparentes de la loi – sont permis.

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Le lynchage républicain de Thierry Casasnovas

Dans le cadre de la parution de mon ouvrage Le massacre de Charlie Hebdo : l’enquête impossible, aux éditions Le Retour aux Sources, je publie une série d’articles et études abordant le sujet de près ou de loin, que je n’ai pas jugé indispensable d’intégrer à un ensemble qui le temps passant et le travail avançant a pris des proportions que je n’imaginais pas au départ (360 pages). Dans ce second addendum, je reviens sur « le lynchage républicain de Thierry Casasnovas », chef de l’entreprise RGNR et très influent youtubeur dans le domaine de la santé et du bien-être. Je me suis intéressé à ce personnage, son parcours, et les persécutions multiples et croissantes dont il est la cible depuis le début de la grande réinitialisation, en me rendant compte que le conseil d’orientation de la principale instance servant de caution à son lynchage, la Miviludes, était présidée par l’ancien député George Fenech, qui fut le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, vaste opération d’enfumage à laquelle toute la troisième partie de Massacre de Charlie Hebdo, l’enquête impossible est consacrée. A ces deux postes clés, George Fenech a démontré son savoir-faire républicain dans la manipulation des faits et la défense inconditionnelle du régime.

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Un ouvrage anticomplotiste (AC) sur le massacre de Charlie Hebdo

couverture d'Et soudain ils ne riaient plus, publié en janvier 2016 aux éditions les arènes

Dans le cadre de la parution de mon ouvrage Le massacre de Charlie Hebdo : l’enquête impossible, aux éditions Le Retour aux Sources, je publie une série d’articles et études touchant au sujet de près ou de loin, que je n’ai pas jugé indispensable d’intégrer à un ensemble qui, le temps passant et le travail avançant, a pris des proportions que je n’imaginais pas au départ (360 pages). Dans ce premier addendum, je décortique l’un des premiers ouvrages de référence sur le massacre de Charlie Hebdo publié en janvier 2016 : Et soudain ils ne riaient plus. Il faut en effet savoir, qu’en plus d’une couverture médiatique frauduleuse, à tout le moins partiale, et d’une omerta politique pendant des années, l’opération d’enfumage a été complétée par toute une série d’ouvrages, dont les vices et lacunes sont trop criants pour ne pas éveiller la suspicion. Eu égard à l’ambition affichée par les quatre auteurs de ce livre, il m’a semblé légitime de ramener ce travail à ses justes proportions : une œuvre de propagande plus qu’une œuvre de nature historique au sens professionnel du terme.

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Octobre 2020 – l’été indien terroriste en France

Résumé : Cette étude passe au crible les trois attentats perpétrés à l’automne 2020 en France : le 25 septembre 2020, l’attaque au hachoir de deux employés de l’agence Premières Lignes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ; le 16 octobre 2020, la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine ; le 29 octobre 2020, le triple assassinat de la basilique Notre-Dame de Nice. Elle remet en perspective ces trois affaires sanglantes avec toutes celles du même type perpétrées de 2015 à 2019, après la longue parenthèse covidienne globalement respectée par les terroristes partout en Europe. Elle pointe l’hystérie médiatique et politique disproportionnée et l’instrumentalisation par le régime français de ces trois agressions, dans le contexte de l’ouverture, après cinq ans d’attente, du procès des attentats de janvier 2015 et la republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet, médiatisation outrancière bien utile pour faire oublier la catastrophe économique en cours et à venir, catastrophe aggravée par les mesures anti Covid de plus en plus délirantes, liberticides et antidémocratiques. Elle souligne enfin la duplicité du pouvoir, qui d’un côté prétend lutter de toutes ses forces contre la menace terroriste, et de l’autre laisse toutes les portes du pays grandes ouvertes aux aspirants jihadistes, en soutenant de fait ces derniers à l’extérieur, qu’il s’agisse d’Al Qaida en Syrie, ou d’Al Qaida au Yémen.

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