J’ai la satisfaction d’annoncer la parution de mon dernier ouvrage, « Géopolitique des attentats du 13 novembre », sous-titré « 2009/2024 : les conséquences catastrophiques de la politique étrangère de la France au Levant », en autoédition chez l’imprimeur thebookedition.com (pour l’y commander, cliquer sur le présent lien). N° ISBN : 9782491121396. 312 pages, prix de 22 euros. Il peut également être commandé sur les plateformes de vente en ligne, mais cela diminue de moitié ma. marge
En guise de présentation, voici le texte de la quatrième de couverture : « C’est bien à tort que les attentats du 13 novembre 2015 ont été traités comme un crime de droit commun, à l’occasion du procès fleuve qui s’est tenu pendant neuf mois entre 2021 et 2022. Il s’agissait en effet d’un crime de guerre découlant directement de la politique étrangère catastrophique de la France au Levant, dont l’infléchissement antinational peut être daté du mandat de Nicolas Sarkozy en 2007. François Belliot met à nu les ressorts profonds de ces événements sanglants, qui ont été volontairement celés aux yeux du grand public, en montrant que la poursuite aveugle d’une telle politique, entre 2009 et 2025 – les mêmes causes produisant les mêmes effets – présage malheureusement des heures plus sombres encore. »
Voici également le plan de l’ouvrage comptant 375 pages et composé de dix chapitres : « En nous appuyant sur les déclarations des accusés au procès des attentats du 13 novembre, nous commencerons par montrer que le premier mobile de leur ralliement aux djihadistes au Levant était de lutter contre le « régime syrien », en réaction à une propagande diabolisatrice jumelle et complémentaire de celle destinée aux masses occidentales de 2011 à 2014 (I), et que leur second mobile, à partir de cette date était la vengeance des bombardements massifs et indiscriminés de la coalition internationale contre l’EI, dans le cadre d’une guerre asymétrique (II). Étendant le champ d’analyse, nous verrons que cette méthode bouchère « à la bomber Harris » constitue une tradition étasunienne inaugurée pendant la seconde guerre mondiale contre les villes allemandes et qui n’a jamais cessé d’être mise en œuvre au quatre coins du monde par les États-Unis jusqu’à nos jours (III). Nous exposerons ensuite que le véritable objectif des « amis de la Syrie », et donc de la France, n’était pas de se venger ou de se prémunir d’opérations comme celle du 13 novembre, mais de conquérir, par l’intermédiaire de combattants proxies kurdes, toute la partie du territoire syrien située à l’est du fleuve Euphrate (IV). Puis nous parlerons des sanctions économiques de plus en plus inhumaines imposées à la Syrie tout au long du conflit, dont les premières victimes sont les millions de réfugiés syriens que l’on dissuade ainsi de revenir dans leur pays pour participer à la reconstruction et au redémarrage économique du pays (V). En complément de ces sanctions économiques, des pays européens comme la France et l’Allemagne mènent une politique, mêlant propagande anti syrienne et régularisations massives visant à empêcher les « migrants syriens » réfugiés sur leur sol de revenir dans leur pays (VI). Nous verrons ensuite comment le pouvoir français, loin d’avoir tiré les leçons du 13 novembre, et contrairement aux intentions affichées de faire de la lutte contre le terrorisme une priorité, continue jusqu’à nos jours d’apporter son soutien aux combattants djihadistes anti Assad réfugiés dans la province d’Idlib (VII). Nous mettrons ensuite en lumière un fait encore plus dérangeant : le soutien de fait, direct ou indirect, apporté à l’État islamique par tous les « amis de la Syrie », Arabie saoudite et États-Unis en tête, à la genèse et l’essor de l’État islamique en Irak et au Levant, le temps de ce soutien englobant l’événement des attentats du 13 novembre (VIII). Anticipant sur le volume suivant, nous remonterons alors le temps en revenant sur un premier projet d’attentat contre le Bataclan conçu en 2009, en rétorsion au soutien apporté – en toute discrétion – par Nicolas Sarkozy à l’armée israélienne aux lendemains de la meurtrière opération « Plomb durci » menée contre la bande de Gaza (IX). Il sera naturel alors pour finir de nous inquiéter de la politique de soutien total apporté par la France et toutes les démocraties occidentales à la guerre d’extermination génocidaire menée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023, les mêmes causes engendrant généralement les mêmes effets (X). »