L’humoriste Dieudonné M’bala M’bala a révélé de façon éclatante que l’état et les médias français sont passés depuis quelques années au service d’une puissance étrangère, Israël en l’occurrence, qui y a infiltré des agents afin d’infléchir la politique intérieure et étrangère de la France à son profit. Ces agents israéliens, très présents dans les médias de masse, lancent des campagnes de lynchage médiatique et judiciaire contre toute personne qui se risque à évoquer l’existence de ce détournement de L’État français.
Dieudonné ayant démasqué ce système, et refusé de s’y soumettre, le lobby pro-israélien à la tête de l’état français et dans les médias de masse a lancé une campagne de lynchage médiatico-judiciaire d’une violence inouïe contre lui pour le réduire au silence, et imposer dans l’opinion publique une image monstrueuse de l’humoriste. Je suis tombé il y a quelques jours sur un article de l’intellectuel Patrick Eveno, tout à fait emblématique de cette production simpliste, hypnotique, et pour le coup véritablement nauséabondei à force de répétition. J’y réponds sous la forme d’une lettre ouverte et sur le ton de la polémique, ce qui me donne l’occasion de faire le point sur certains des aspects les plus choquants de cette affaire.
M. Patrick Eveno
Avant toutes choses je tiens à prévenir que je n’ai aucune dent particulière contre vous : je ne vous ai jamais rencontré, et je n’avais, jusqu’à ce jour, ni entendu parler ni lu une ligne de vous. L’article que vous avez écrit sur votre blog du Nouvel Observateur du 8 janvier dernier ne mérite en soi aucune attention. Il répète à l’identique les argumentaires et amalgames que les journalistes clonent dans leurs productions depuis un mois pour détruire la réputation de l’humoriste Dieudonné M’bala M’bala. Dans le cadre de la campagne de lapidation médiatique dont est victime ce dernier en ce moment, campagne consécutive à la fatwa lancée par les organisations sionistes, la pierre que vous avez cru bon de lui jeter à la face n’est ni la plus grosse ni la plus habilement lancée. En parcourant votre fiche wikipedia, qui vous présente comme un « spécialiste de l’histoire des médias », j’ai découvert un homme au parcours professionnel riche et auteur de nombreux ouvrage sur des sujets variés. C’est d’autant plus étonnant si l’on considère le niveau lamentable de l’article qui m’a poussé à écrire cette réponse en forme de lettre ouverte. Avez-vous écrit ces inepties en connaissance de cause ? Était-ce un article de commande ? Êtes-vous, plus banalement, tout « spécialiste » que vous êtes, un idiot utile de la propagande sioniste ? Peu importe après tout, votre article témoigne de l’effondrement de la qualité du travail dans les milieux « intellectuels » français ces dernières années, et mérite d’être dénoncé comme tel.
Les remarques qui suivent me sont venues au fil de la lecture de votre article et pourront vous paraître désordonnées. Eu égard à l’incohérence et aux lourds défauts de votre production, j’ose espérer néanmoins que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Peut-être même prendrez-vous conscience de vos errances et vous rapprocherez-vous d’une sorte de « droit chemin » dont à l’évidence vous vous êtes écarté.
Vous proposez d’expliquer à vos lecteurs » pourquoi inviter Dieudonné à la télévision serait une erreur « , titre de votre article. De fait vous vous joignez à ce que vous seriez malhonnête de ne pas reconnaître comme un lynchage médiatique d’une violence rare, dont nous sommes malheureusement de plus en plus coutumiers à notre époque. Et oui « lynchage », car c’est bien de cela qu’il s’agit quand la totalité de la machine médiatique se met en branle pour détruire la réputation d’un homme, sans lui donner une seule fois la possibilité de se défendre publiquement dans le cadre d’un débat impartial.
Je vous rappelle parmi diverses prises de position récentes de ceux qui haïssent Dieudonné (il n’y a pas d’autre mot), celle de Philippe Tesson, qui s’est senti la responsabilité d’appeler au passage de Dieudonné par un peloton d’exécution. Il a par ailleurs été traité de tous les noms sur tous les plateaux, dans toutes les colonnes, et dans toutes les radios. Ces prises de position extrémistes et impunément répétées sont évidemment de nature à encourager les appels à la mise à mort comme ceux de M. Tesson, et toute personne qui participe, comme vous le faites, à ce lynchage, le fait en son âme et conscience.
Vous serez obligé de reconnaître que les personnes qui sont montées au front pour le dénoncer avec le plus de vigueur sont des gens qui devraient être bannis depuis longtemps des médias pour mensonges à répétition, allégeance à une puissance étrangère, ou incitation à la haine. Je pense en particulier à Arno Klarsfled, BHL, Caroline Fourest, Alain Jacubowitz. Les réseaux sionistes se sont mobilisés comme jamais en cette occasion. Ces réseaux représentent pour les Français que nous sommes l’extrême droite de l’extrême droite. Ils passent leur temps à nous donner des leçons de droits de l’homme, d’humanisme, d’antiracisme, tandis qu’en Israël, pays pour lequel bat véritablement leur cœur, les sionistes bafouent gravement et quotidiennement les droits de l’homme, croient au suprématisme racial, et pratiquent à l’encontre des Palestiniens l’expropriation illégale et la purification ethnique.
Vous vous risquez à comparaison de la présente affaire avec celle des attentats du 11 septembre 2001. Les médias depuis 10 ans, selon vous, auraient fait le bon choix en escamotant largement le débat autour de la version officielle de ces événements, car, comme chacun sait, suggérez-vous, ce serait laisser impunément exposer des « théories farfelues ». Vous devriez avoir honte de pérorer de la sorte sur des suAjets très graves dont vous ignorez apparemment tout. La façon nonchalante dont vous évacuez le sujet est une insulte aux nombreux particuliers et associations de victimes et de spécialistesii qui se battent depuis des années pour l’ouverture d’une véritable enquête sur ces événements. La façon dont cette affaire a été couverte par les médias de masse français depuis 10 ans a été d’une partialité scandaleuse, entachée de censure et de manipulation, la version officielle étant systématiquement défendue par des ignorants, des idéologues, des propagandistes, et des spécialistes en pain d’épice. Pour moi comme pour bien d’autres, la version officielle de ces événements est une des plus graves injures collectives jamais faites à l’esprit humain.
C’est bien sale et bien classique par ailleurs de faire figurer les mots « 11 septembre » et « antisémitisme » à quelques mots de distance. Un hasard sans doute.
Ces deux affaires se ressemblent, certes, le point commun étant le traitement médiatique mensonger qui en a été fait, et la haine, le mépris, et la bêtise dont les intellectuels comme vous font montre en ce genre de polémique.
Vous mentez ou vous trompez comme beaucoup en prétendant que Dieudonné est « antisémite ». Déjà c’est un terme qui n’a aucun sens dans le contexte où vous l’employez. Les peuples sémites ce sont les habitants du pays de Sem, c’est à dire les Palestiniens d’aujourd’hui qui ont été expropriés depuis 1948. Les « Juifs » viennent pour une bonne partie des Khazars, peuple d’Europe centrale converti au judaïsme entre le VIIème et le IXème sièclei. Ces gens n’ont pas une goutte de sang sémite dans les veines, et méritent eux pleinement l’épithète d’antisémites quand il participent aux humiliations, persécutions, et expropriations, des sémites de Palestine.
Si ce terme a bien un sens dans un certain contexte, il n’en a aucun appliqué à Dieudonné. Dieudonné dans ses sketchs vise les « juifs sionistes », et non pas les « juifs », confusion qui est volontairement entretenue dans les médias de masse par les sayanimiii qui y officient pour les intérêts d’Israël. La différence entre un juif et un sioniste est aussi grande que la différence entre un allemand et un nazi. Les juifs sionistes sont des suprématistes raciaux impliqués dans l’une des dernières aventures coloniales de cette époque, dans le cadre d’un régime que nombreux comparent à l’Afrique du sud de l’apartheid. Ces sionistes sont à l’origine de toutes les manœuvres contre Dieudonné depuis 10 ans, depuis le fameux sketch où il jouait un colon israélien cagoulé, vêtu d’un treillis militaire, effectuant un salut nazi, aux manifestations du 16 janvier dernier où l’organisation terroriste Ligue de Défense Juive a montré, à Bastille, son penchant pour la violence et la haine. Curieusement le mot LDJ n’est pas apparu dans les médias ces derniers jours, comme si consigne avait été donnée de ne pas les nommer. On préfère parler d’ « anti-Dieudonné », comme si la LDJ était une organisation neutre qui n’avait aucune responsabilité dans nombre d’agressions et troubles à l’ordre public, troubles publics réguliers du reste pour laquelle elle n’est que rarement ou mollement condamnée.
Le motif de « trouble à l’ordre public » ayant été invoqué pour interdire les spectacles de Dieudonné (troubles publics pratiquement « appelés » par l’ultra-sioniste Arno Klarsfled qui en sa qualité d’avocat pour cette raison pourrait être rayé du barreau), j’espère que vous aurez à cœur d’écrire un article de dénonciation de la LDJ pour exiger son interdiction, et pas seulement en souvenir du 16 janvier, pour l’ensembleiv de son œuvre.
La virulence du ton et des mots de Dieudonné envers les sionistes, et les « dérapages » qu’il lui arrive de commettre, s’expliquent largement par le terrorisme exercé par cette mouvance sur lui et bien d’autres intellectuels, politiques et artistes, mouvance qui n’hésite pas à recourir à la diffamation, aux insultes et à la violence, en n’étant pratiquement jamais dénoncée et condamnée. Ce que je veux vous dire c’est que ses dérapages ne sont rien en comparaison de ceux du « camp » qui a décidé sa destruction, camp par ailleurs, je le rappelle, fanatiquement attaché à l’un des états les plus immoraux et les plus racistes qui fût jamais. Vous devriez peut-être essayer de vous mettre à sa place et d’entrer dans le détail de son histoire plutôt que de vous joindre au concert des hyènes qui le diffament, l’insultent ou appellent à son exécution sans jamais lui donner de droit de réponse honnête. L’homme, par ailleurs, reçoit régulièrement des menaces de mort et sa femme et ses enfants sont pareillement menacés.
Vous osez dire que « les présupposés du public n’évoluant pas lors d’un débat », un débat ne servirait à rien. Ah bon ? Mais alors pourquoi dans ce cas-là et pas dans d’autres ? Si les débats ne servent à rien, alors arrêtons d’en organiser tout court ! plus de débat ! Nulle part ! Et en route pour la dictature et le monde de la pensée unique ! Vous insultez l’intelligence du public qui après avoir assisté à un débat impartial est tout à fait susceptible de changer d’opinion.
Mais je crois avoir compris pourquoi vous dites cela : inconsciemment vous pensez : « quoiqu’il arrive je ne changerai pas moi-même d’avis, parce que j’ai un a priori dont je suis incapable de me défaire ». Plutôt que de vous remettre en question, vous prêtez aux autres une rigidité mentale qui est la vôtre, ce qu’on appelle en psychologie de la projection, (la méthode est également prisée par de tout à fait conscients propagandistes).
Plus amusant, vous mettez en garde contre un débat au prétexte que tout journaliste face à Dieudonné n’aurait aucune chance de « gagner ». Quel sens du débat ! D’accord on peut en organiser, mais seulement dans les conditions où l’on serait sûr de gagner, seulement dans les conditions où ils seraient un peu arrangés. Vous suggérez par là même que le « débat » ne doit avoir qu’une issue : la défaite de Dieudonné. La façon dont vous parlez des journalistes témoigne du reste d’un certain mépris envers cette corporation en souffrance, puisque vous les reconnaissez implicitement pour des incapables. Il est certain qu’avec un discours comme le vôtre, truffé d’amalgames et de raccourcis mensongers, vous ne feriez pas long feu dans un débat avec Dieudonné. En quelques instants votre malhonnêteté, votre aveuglement, ou votre peureuse tendance à l’autocensure éclateraient au grand jour.
Vous reprenez encore l’hypothèse que la quenelle serait évidemment un geste « antisémite ». C’est marrant comme vous semblez littéralement obsédé (vous n’êtes pas le seul) par la question de l’ »antisémitisme ». Vous n’êtes pas sans ignorer que cette hypothèse a été répandue, et pieusement relayée dans les médias de masse, par les réseaux sionistes (LICRA, CRIF, etc), organismes totalement dépourvus de légitimité démocratique et défendant de fait les intérêts d’un des états les plus racistes du monde.
D’ailleurs si c’est un « salut nazi inversé », cela pourrait être interprété comme l’inverse d’un salut nazi, n’est-ce pas ?
D’ailleurs les femens ne font-elles pas, elles, de véritables saluts nazis (la preuve sur cette photo), quand elles ne profanent pas des lieux de culte toujours de la même religion (catholique)v ? On ne peut pas faire un « salut nazi inversé » qui n’est pas un geste nazi mais on peut faire un véritable salut nazi. Ca dépend en fait de la « cause » que l’on défend. Quand ça n’est pas nazi il y a une arrière-pensée, et quand ça l’est c’est de la subversion. Aucune possibilité par ailleurs de trouble à l’ordre public quand, par exemple, une femen se dénude dans une église, dépose un foie de veau devant l’autel censé représenter le fœtus de Jésus avorté par Marie pour uriner ensuite sur les marches de l’autel… Aucun chrétien, dans ce cas-là, par ailleurs, ne devrait se sentir atteint dans sa « dignité »… J’ai bien compris ?
Vous ignorez les innombrables autres sujets évoqués par Dieudonné dans ses spectacles, (laissant ainsi accroire que l’humoriste n’y parlerait, évidemment sur le ton de la haine, que des juifs et de shoah) : l’homme fait flèche de tout bois, critique toutes les rigidités communautaires, toutes les religions ; les seuls cas, à vrai dire, où il se montre vraiment féroce, c’est pour dénoncer les dérives racistes de certains communautaires. Ce sont les Juifs sionistes et racistes de France et d’ailleurs qu’il critique, jamais le Français juif du quotidien, qui du reste est lui-même victime d’un terrorisme que ces gens-là exercent au sein de leur propre communauté. Ce combat de Dieudonné contre le racisme sioniste est un prolongement naturel du combat qu’il menait au début des années 2000 contre le Front National. Avez-vous oublié cet engagement ? Il vous serait pourtant facile de remettre les choses en perspective.
Je rappelle par ailleurs que le commencement de l’engagement antisioniste de Dieudonné date de l’époque où il a sollicité du Centre National de la Cinématographie (CNC) des subventions pour réaliser un documentaire sur la traite négrière et le Code Noir, un peu sur le modèle de Shoah de Claude Lanzmann. « Ça n’est pas un sujet de film » s’entendit-il répondrevi. Il comprit bien en cette occasion qu’il y avait des souffrances et des mémoires qui devaient être mises sur le devant de la scène, et d’autres étouffées. La personne qui lui a asséné que la traite négrière n’était pas un sujet de film n’a probablement pas d’ancêtres ayant été victime de cette traite.
Votre dernier paragraphe m’a fait éclater de rire ! Si l’on ne peut plus convaincre les « aficionados » de l’humoriste, il reste, conseillez-vous, ceux qui croient encore aux médias de masse, qui eux ne sont pas tombés du côté obscur de la force. Pour les premiers c’est terminé, ils ne sont pas plus récupérables que des aliénés ; pour les autres avec un peu (beaucoup) de « pédagogie », on pourra quand même limiter la casse. Concentrons-nous donc de ce côté là…
Votre article, M. Eveno, est un formidable aveu d’impuissance du « système » politico-médiatique à contrer le phénomène Dieudonné et le juste sentiment de révolte qui anime une part croissante du peuple français. Votre article est bondé de stéréotypes et d’amalgames, plein de mauvaise foi, et peut-être rempli de la crainte de subir des pressions venues d’on ne sait où (car il n’y a jamais de pression, hein ?… les journalistes et les intellectuels sont complètement libres de dire ce qu’ils veulent, de poser les questions qu’ils veulent, et c’est pour cela qu’on doit continuer de leur faire confiance dans leur entreprise « pédagogique » ?).
Vous reprenez mot pour mot les argumentaires d’impostures intellectuelles et propagandistes comme Bernard Henry Levi et de toutes les personnalités au gouvernement qui se déclarent inconditionnellement attachées à un état qui est très, très loin de pouvoir prétendre au statut, comme le prétend avec un culot phénoménal le député Meyer Habibvii, d’ « état le plus moral et le plus humaniste du monde. «
Votre article est une pelletée de terre de plus sur le cercueil du journalisme institutionnel français, et une parfaite illustration des dérives d’un « système » que vous incarnez parfaitement, et défendez très mal.
Je vous prie d’agréer, monsieur, l’expression de ma quenelle la plus distinguée
François Belliot
Notes
i L’adjectif « nauséabond » fait partie de ces éléments de langage que l’on retrouve à chaque coin d’article, avec par exemple les mots ou expressions « ne fait plus rire personne », « haine », « antisémitisme », « négationnisme », « salut nazi inversé », « amitiés controversées », « réunion politique », « ne paye pas ses amendes », « valeurs de la République et de la liberté d’expression ».
ii Je vous invite en particulier à prendre connaissance du site AE911truth, émanation de l’association des architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre, qui regroupe plus de 2000 professionnels. Dans ses conférences, son président Richard Gage démontre que les tours jumelles et la tour WTC7 se sont effondrées du fait de démolitions contrôlées.
iii Les sayanim sont des juifs de la diaspora recrutés par le Mossad pour l’assister dans ses opérations à l’étranger. Il existe des réseaux de sayanim dans tous les pays où une communauté juive importante est installée (par ex France, Royaume-Uni, États-Unis). Pour plus détails, lire Gordon Thomas, histoire secrète du Mossad. Ils sont sélectionnés en fonction de leur attachement inconditionnel envers Israël. Recrutés dans toutes les professions (banquiers, promoteurs immobiliers, médecins,etc), ils constituent un vivier de collaborateurs (c’est le sens du mot sayanim) susceptibles de rendre ponctuellement toutes sortes de services. Les sayanim sont par ailleurs extrêmement présents dans les médias de masse, un fort bataillon de sayanim dans ce milieu professionnel à des postes clés permettant d’influer sur l’opinion publique dans les intérêts d’Israël. Dans ce cas on peut parler d’agents d’influence. Les sayanim sont aisés à reconnaître car ils prennent toujours position en faveur d’Israël et censurent ou diabolisent ceux qui sont critiques envers ce pays ou ce qui touche à ses intérêts. Pour faire court on est tout à fait fondé à affirmer que les sayanim français sont tout simplement des traîtres qui doivent être dénoncés et condamnés comme tels.
iv Cet article de l’universitaire Nicolas Bourgoin en dresse un bilan édifiant.
v Je n’oublie pas également les déclarations violemment islamophobes d’Inna Schevchenko, la tête de file des femens, qui n’ont pas ému grand monde dans le monde politique et les médias de masse.
vi L’épisode est ainsi rapporté sur wikipedia : « C’est ainsi qu’il s’exprimera dans une conférence de presse à Alger, le 16 février 2005, pour déclarer que les « sionistes » seraient responsables du fait qu’il n’a pu obtenir les subventions du CNC : Quand je travaille pour faire un film sur la traite négrière et que les autorités sionistes – parce qu’aujourd’hui ce sont les autorités sionistes – qui me répondent : ce n’est pas un sujet de film. Avec l’argent public on fait 150 films sur la Shoah, moi je demande à faire un film sur la traite des Noirs, et on me dit que ce n’est pas un sujet. C’est une guerre qui est déclarée […] au monde noir […] 400 ans d’esclavage, et je ne vous parle même pas de la décolonisation… Et on essaie de nous faire pleurer. Soyons raisonnables. Soit on partage tout […]. On dit : c’est la souffrance de l’humanité, et chaque fois qu’il y a un problème, on en parle, mais qu’on n’essaie pas de cette façon-là, de cette manière. Moi je parle aujourd’hui de pornographie mémorielle. Ça devient insupportable. Ça devient… [un journaliste lui suggère le mot « overdose »], une overdose, oui, et puis ça devient malsain. Je crois que cette parole-là, au sein d’une république et d’une démocratie, elle a le droit d’exister. » Dieudonné estime que le CNC ayant subventionné plusieurs films sur la Shoah, « c’est une guerre qui est déclarée, culturellement, au monde noir » et que le CNC est dirigé par des « sionistes ». Dieudonné prétend contester un supposé « monopole de la souffrance » comme si l’extermination des Juifs par le nazisme empêchait de dénoncer l’esclavage sous toutes ses formes. Évoquant la population antillaise sous l’esclavage, il déclare en outre : « La population antillaise est, elle, née du fruit du viol sur 400 ans ».
vii C’est typiquement ce genre de personnages que l’on retrouve en première ligne du lynchage médiatico-judiciaire de l’humoriste. Est-il besoin de préciser qu’un partisan fanatique de l’état d’Israël n’a de leçon de racisme et d’antisémitisme à donner à personne.
iPour entrer dans le détail de cette incroyable supercherie, lire l’ouvrage de Schlomo Sand : « Comment le peuple juif fut-il inventé », ou encore celui de Gérard Menuhin : « Dites la vérité et vous humilierez le diable ».